Job...

Philippe BOURLITIO. 31 mai 2005.

Il y a trois mois, j'annonçais mon intention de créer une association qui serait porteuse du projet « Débats Science Société ». Vous avez réagi positivement à cette perspective [1]. Pour cette raison, il est logique que je continue de vous tenir informés de mes avancées sur cette voie. En l'occurence, il faudra patienter encore quelques mois avant de voir ce projet aboutir, s'il y parvient. Sa viabilité est en effet une nécessité dont je dois m'assurer au préalable. Dans des circonstances normales, il aurait été envisageable de créer l'association sur la seule base d'une reconnaissance de son utilité publique. Mais la perte de mon travail en janvier dernier m'oblige à étudier en priorité la possibilité de créer mon propre emploi. Finalement, c'était déjà une des motivations présentes à l'origine du projet [2]. Aujourd'hui, ma nouvelle situation ne fait que me forcer le pas. En celà, au moins, elle n'est pas dramatique.

Le modèle que j'ai choisi d'étudier en priorité est le co-financement d'un débat sur un sujet donné par plusieurs partenaires qui, individuellement, auraient un intérêt dans le succès du débat mais n'auraient pas les fonds suffisants. Pour cela, la structure associative était mon premier réflexe. Mais j'ai découvert un autre statut, institué en 2003, qui semble une alternative intéressante. Il s'agit de la SCIC (société coopérative d'intérêt collectif) qui est une forme hybride entre association et entreprise. Dans ce modèle, les clients sont les partenaires eux-mêmes. Ils bénéficieraient d'une structure juridique et des compétences appropriées à la gestion du débat. Aujourd'hui, en même temps que je réalise l'étude financière de ce projet, j'en cherche les futurs partenaires. Seul contre-temps, pour ne pas mettre tous mes oeufs dans le même panier, je me suis attelé à la réponse à un appel d'offre pour le développement d'un site internet citoyen pour une collectivité. C'est un secteur que je ne peux négliger...

On n'est jamais mieux servi que par soi-même. J'ai fait mienne cette maxime pour avancer sur la voie du retour à l'emploi. Mais finalement, rien n'est encore joué. Je reste donc également engagé dans une recherche d'emploi plus traditionnelle. Cependant j'avoue éprouver des difficultés à identifier les emplois-type où proposer mes compétences. L'ANPE en ce domaine ne m'a été d'aucun secours. Si vous avez des conseils, je suis preneur...

Une pensée va à mes anciens collègues qui n'ont pas eu la chance de bénéficier de la même « charrette » de licenciement économique que moi et qui viennent juste de recevoir leur salaire... d'AVRIL !!

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